Le comité intergouvernemental de l'Unesco a jugé que la gastronomie française relevait d'une "pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes" © Simon Isabelle/Sipa
Le repas gastronomique français, la dentelle au point d'Alençon et le compagnonnage ont été inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, a annoncé l'Unesco mardi.
C'est la pratique sociale du grand repas français, et non la gastronomie française, qui est célébrée par l'Unesco. La candidature française note que ce repas "doit respecter un schéma: il commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats, à savoir une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage et un dessert".
C’est la première fois qu'une pratique tournant autour de l'alimentation et de la cuisine est inscrite sur la liste du patrimoine immatériel.
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Dentelle au Point d'Alençon |
La dentelle au point d'Alençon et le compagnonnage ont également rejoint cette liste. La tradition normande doit sa singularité au "haut niveau de savoir-faire requis et au temps très long qu'il faut pour la produire (sept heures par centimètre carré)", explique la candidature française.
Le compagnonnage est un système de transmission des savoirs par le métier qui concerne près de 45.000 personnes en France. Il concerne les métiers de la pierre, du bois, du métal, du cuir entre autres. "Son originalité tient à la synthèse de méthodes et procédés de transmission des savoirs extrêmement variés.
Le terme compagnonnage désigne principalement une branche du mouvement ouvrier français, célèbre pour son Tour de France. L'UNESCO y voit « un moyen unique de transmettre des savoirs et savoir-faire ».
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